Intéressant, non ?

Eh bien, avec le Wing chun, c’est possible ! Du moins au départ, parce qu’avec l’expérience et la pratique, on n’arrive plus à se faire mal ! Enfin, c’est ce qu’on dit…

Premières vraies séances de Chi Sao

Le Chi Sao, que l’on pourrait traduire par les « mains collantes », est l’un des principes fondamentaux du Wing Chun. Comme son nom ne l’indique pas, le but ultime est de ressentir grâce au toucher les réactions de l’autre afin de s’adapter à lui et de pouvoir réagir en conséquence. Pour se faire, il faut pratiquer des heures durant des séries de mouvements (un peu sur le principe attaque-défense au départ) et se détacher des pensées parasites et du « s’il fait ça, il faut que je fasse ça » (voir l’article consacré au Chi Sao : les mains collantes).

Lorsque j’étais encore en Angleterre, c’est-à-dire avant septembre 2011, les séances étaient assez viriles pour les avants-bras avec quelques exercices basiques de Chi Sao. J’avais donc déjà eu quelques bleus.

De retour en France, les mouvements étaient plus fluides, avec moins voire pas du tout de chocs, pour que les sensations puissent se créer.

Travail des réflexes et donc chocs !

Hier, cependant, on a fait une séance entière de Chi Sao, avec un seul exercice (le Bong Sao Chi Sao). Au départ, le tout était bien détendu avec une approche technique, mais, petit à petit, on a commencé à travailler les réflexes, ce qui est très intéressant pour une mise en relation avec des situations réelles (au passage, c’est là qu’on voit que le Bong Sao est très efficace pour bloquer tout type de coup de poing haut).

Et donc, on a commencé à oublier la « souplesse dans la fermeté » (comme dirait Bruce Lee) et opposer la force à la force, et à force, ça force sur les avants-bras ! Mais cela permet aussi de modifier les sensations : à la fin de la séance, elles sont vraiment différentes de celles rencontrées au départ.

Si, vous aussi, vous avez des anecdotes à raconter sur l’apprentissage de votre art martial ou sport, commentez !